C’était un Tampax Super, j’avais 21 ans et je m’en souviens comme si c’était hier. J’allais parfaitement bien puis très rapidement, même pas quelques heures, mon état s’est dégradé. Forte fièvre, nausées et étourdissements. Quand j’ai fais le lien, j’ai immédiatement retiré mon tampon et les symptômes ont disparus. J’ai eu beaucoup de chance.
Si je vous en parle aujourd’hui c’est parce qu’il est essentiel de connaître les risques (parfois mortels !) que représente l’utilisation d’un tampon. Un objet totalement banalisé et utilisé tous les mois par des millions de femmes. Les cas de syndrome du choc toxique ne sont pas aussi rare que l’on veut bien nous le faire croire.
Nous sommes tous porteurs de bactéries appelées staphylocoques dorés : elle font partie de la flore "normale" de tout individu. Mais lorsque l'un de ces staphylocoques présent au niveau vaginal se multiplie (milieu de culture favorisé par le tampon), il produit une toxine capable de passer dans le sang et de provoquer le choc toxique chez les femmes qui n'ont pas d'anticorps contre cette toxine. Pour reconnaître les signes d’un choc toxique : • Une fièvre soudaine et élevée. • Une sensation de malaise, des étourdissements avec mal de tête ou une grande fatigue. • Des nausées et vomissements. • Une diarrhée soudaine. • Une éruption cutanée qui ressemble à un coup de soleil...
Le premier geste à faire est de retirer le tampon pour éliminer le sang et le staphylocoque. Puis, il faut se rendre aux urgences (bien signaler que l’on portait un tampon) pour que les médecins traitent au plus vite l'infection car en quelques heures la toxine va se diffuser dans l'organisme. Pour se défendre, celui-ci va favoriser l'irrigation sanguine des organes vitaux comme le cœur et le cerveau au dépend des membres. D'où le risque de nécrose et d'amputation, comme cela a été le cas pour la mannequin Lauren Wasser. Malheureusement vous ne trouverez aucun paquet de tampons avec une mention alertant sur les risques (assez paradoxal avec toutes les normes que l’on nous imposent !) Si vous souhaitez toujours utiliser des tampons, soyez vigilantes, ceux en matières synthétiques favorisent le SCT mais les fabricants n’ont pas l’obligation de mettre la composition de leurs produits sur les paquets (ce qui est aberrant pour un produit en contact direct avec une muqueuse !) Plus un tampon est absorbant et plus il comporte des risques. Les composés chimiques qui permettent ce surplus d’absorption et potentiellement une durée d’utilisation plus longue forment un terrain idéal pour déclencher un choc. Dans l’idéal, on choisit une autre alternative que les tampons. Sinon on privilégie ceux en coton bio et on en change très régulièrement !!!
Prenez soin de vous !